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Samedi 28 mai 2005
Il est 1h du matin lorsqu’on passe la frontière. Cela se fait très rapidement pour nous, beaucoup moins pour certains dont les bagages sont fouillés par la douane équatorienne. Certains doivent même payer 40 US$ de taxe (en Equateur, la monnaie locale est le dollar US). Du coup l’attente est plus longue, le chauffeur s impatiente. On repart à 2h20. Route très sinueuse avec des passages de cols en série. On arrive à Loja, il pleut, il est 6h. Nous ne voulons pas rester ici, on prend un bus pour Cuenca, située à 6h de route plus au nord. Toujours des routes sinueuses, c’est normalement l’une des plus belles routes d’Equateur mais le temps ne nous laisse pas voir les paysages : nous sommes dans le brouillard ! Enfin il est midi quand on arrive à Cuenca. Nous prenons un taxi pour l’hôtel Pichincha (9$ la double), situé dans le centre. Nous allons déjeuner dans cette ville magnifique, Patrimoine mondial de l’Unesco, entourée de montagnes. On s’autorise ensuite une sieste pour se remettre de nos 24 heures de bus non stop !
On ressort vers 17h : c’est la fête dans la ville (le nouveau président a accordé 4 jours fériés pour la fête de l’indépendance) : concert sur la place principale, vente de confiserie, gâteaux.
Dimanche 29 mai 2005
Comme partout en Amérique du Sud, le dimanche est une journée très calme : seul un musée est ouvert, celui d’Arts modernes, on le visite. Ensuite on parcourt les rues aux maisons et façades magnifiques. On s’éternise autour de la place principale et on déjeune dans l’unique restaurant ouvert. On flâne… mais cela manque un peu d’animation. L’attraction principale est d’observer les Equatoriens en train d’acheter des glaces, des bonbons, et de les manger ensuite en famille dans leur voiture (d’énormes 4*4). Nous dînons dans le restaurant de la place : Aude commande une soupe au poulet, et oh surprise, il y a des frites dedans : en fait, rien d’étonnant ici car frites saucisse est le plat national et on trouve des frites pour accompagner tous les plats.
Lundi 30 mai 2005
On consacre notre matinée à la visite du musée de la culture Arborigene. Collection privée de sculptures (datant de -800 à l’âge Inca) ; c’est très riche, intéressant. On déjeune tôt et nous partons à Banos. Cette ville, située a 5km, dispose de nombreuses sources d’eau chaude : on se baigne dans l’une d’entre elles. C’est divin, surtout par ce temps pluvieux.
Mardi 31 mai 2005
Nous quittons Cuenca pour Riobamba (7h30 de bus avec la compagnie Super Taxis… une horreur ! on se fait doubler par tous les autres bus, le notre s’arrête partout. D’ailleurs il nous dépose sur une grande route à l’extérieur de la ville). Le temps de prendre un bon repas et nous partons acheter nos billets de train pour aller voir « la nariz del diablo ». Le guichet, censé ouvrir à 16h, n’ouvrira qu’à 16h30 ; il faut présenter les passeports (plus 11 $), nos noms sont tapés à la machine dans un guichet éclairé à la bougie : ça promet pour le train !
La ville n’a rien d’exceptionnel si ce n’est qu’on doit apercevoir le volcan enneigé Chimborazo, dans les nuages aujourd’hui.
Mercredi 1er juin 2005
Une petite pensée pour Aude qui sera de retour au bureau dans un mois…
Nous commençons la journée à 5h30. A 6h nous sommes à la gare : nous allons passer une bonne partie de la journée assis sur le toit d’un train avec une centaine d’autres touristes à sillonner la campagne jusqu’à Alausi et « la nariz del diablo ». Il s’agit soi disant de la ligne de chemin de fer la plus difficile au monde… Ah bon ? C’est vrai qu’on traverse un canyon, et que pour monter ou descendre la montagne « nariz del diablo » il y a un système de zigzags car la pente est trop importante pour y faire des virages.
Nous nous installons donc sur le toit, on loue un coussin pour 1 dollar pour avoir un peu plus de confort (d’ailleurs, ils en proposent un 2eme pour le dos qu’on refuse : on fait bien car 2 minutes avant le départ on nous apprend qu’on ne peut pas s’appuyer contre la barrière… Tout est bon pour faire du business ici !). On s’équipe de ponchos car il pleut.... On traverse quelques villages mais malheureusement le temps ne nous permet pas de voir les montagnes environnantes… On est un peu secoué. On ne peut pas dire qu’on soit enchanté par cette journée en train. Le retour en bus à Riobamba nous prendra 2 heures.
Jeudi 2 juin 2005
Encore une matinée toute grise ! On ne verra donc jamais ce fameux volcan Chimborazo (« la troisième plus haute montagne du monde » selon notre chauffeur de taxi, en fait d’Amérique du Sud). A 11h, nous prenons un bus pour la capitale Quito, en espérant choisir une compagnie plus performante que la précédente (c’est à dire avec moins d’arrêts sur la route et moins de vendeurs qui hurlent dans le bus). On arrive à 14h.
Quito est comme Rome, construite sur 7 collines. Nous prenons un taxi pour le Quito colonial où on choisit de résider (hôtel Grand, 8 US$ la double sans salle de bain). Nous partons explorer la vieille ville. Beaucoup de places (place Santo Domingo, de la Merced, San Francisco,…), d’églises (on visite celles de San Francisco et de la Merced) et de bâtiments de style colonial. Nous passons à l’office du tourisme qui nous remet quelques cartes bien utiles.
Soirée tranquille dans notre quartier, Yann passe chez le coiffeur et nous dînons dans un restaurant pour 1.5 US$ chacun.
Vendredi 3 juin 2005
Enfin un peu de ciel bleu ! Aujourd’hui ce sont les tâches administratives qui nous occupent. Nous partons en taxi dans la nouvelle ville pour nous rendre à l’agence de voyage Galasam auprès de laquelle nous avons réservé notre croisière aux Galapagos que nous devons payer aujourd’hui. Un peu compliqué de payer 1300 US$ par carte bleue : on n’obtient pas l’autorisation. Du coup nous nous rendons dans une banque où nous réussissons à obtenir 400 dollars au guichet, mais pas plus ! On paiera le reste par carte bleue et cette fois-ci cela passe : ouf !!
Nous partons boire un verre dans un restaurant. Un touriste est déjà attablé, on s’assoit. Un homme en costume d’environ 50 ans rentre et demande à la serveuse s’il y a des plats italiens ; pendant ce temps, un autre homme, aussi en costume, s’adresse au touriste en lui demandant si ce qu’il vient de ramasser par terre lui appartient ? Puis tous les deux sortent. Juste le temps pour le touriste de s’apercevoir qu’il n’y a plus son sac !!
On n’aura rien vu, de vrais professionnels ! c’est alors que Yann s’aperçoit que son pantalon est taché : bizarre bizarre, il est plein de moutarde ! le coup est connu : on vous balance de la moutarde sur les habits puis une autre personne vient vous dire que vous avez des taches, sans faire attention vous posez votre sac par terre et le premier larron passe en courant pour vous le voler ! Heureusement, notre entrée dans le restaurant a dû écourter le plan des voleurs. Quelle drôle de ville !! Yann pue la moutarde.
Nous partons ensuite visiter le musée du peintre Guayasamín : collection de peintures modernes, de statuettes de l’artiste équatorien décédé en 1999 (d’ailleurs une exposition a lieu en ce moment au Palais du Luxembourg à Paris). Nous prenons ensuite un taxi : il ne veut pas mettre son compteur mais veut nous faire payer un forfait de 2 US$, bien au dessus du prix réel : on sort de la voiture. Il nous insulte ! Par réflexe Yann lui donne un coup de pied dans la portière : elle est défoncée ! Heureusement qu’il ne s’arrête pas… Vraiment une drôle de ville !!
Nous regagnons le Quito colonial vers 17h et mangeons dans notre petit restaurant local.
Samedi 4 juin 2005
Nous prenons à 7h le bus pour Otavalo, petite ville située à 95 kilomètres au nord de Quito dans une vallée et célèbre pour son marche le samedi. A l’arrivée nous posons nos affaires dans l’hôtel Maria (10 US$ la double avec salle de bain). En fait le marché s’étend dans toute la ville : c’est l’artisanat pour les touristes qui prend le plus de place. On trouve qu’il manque d’originalité : une succession de pulls en alpaca, châles, gants, poteries, tee-shirts, …tous les mêmes ! Ce qui est agréable c’est de voir que ici la plupart des gens ont conservé leur costume traditionnel : pantacourt blanc, sandale et chapeau noir pour les hommes ; les femmes portent une chemise brodée blanche, un énorme collier en perle plastique couleur or, une coiffe en tissu de forme triangulaire et une longue jupe noire.
On navigue entre les stands. Vers 11h le nombre de touristes s’accroît pour disparaître à 15h, moment où les commerçants commencent à remballer : c’est le moment d’acheter nos quelques tee-shirts souvenir ! Et de toute façon, aujourd’hui, les équatoriens ne pensent qu’à une chose : le match de football contre l’Argentine qualificatif pour la Coupe du Monde 2006. D’ailleurs à 17h, la ville s’arrête, toutes les télévisions sont allumées et installées dans la rue, les bars sont pleins, la tension est perceptible (sans parler du nombre de tee-shirts jaunes aux couleurs de l’équipe nationale fièrement portés). La victoire 2-0 laisse éclater la joie dans les rues.
Ce soir nous dînons dans une pizzeria tenue par une américaine vivant ici depuis 40 ans (ça change de nos menus classiques à 1 dollar fait de soupe dans laquelle flottent parfois des pattes de poulet !).
Dimanche 5 juin 2005
Ce matin le temps est… gris ! Toujours la même couleur de ciel depuis notre arrivée dans ce pays. Nous annulons notre départ à la Laguna Cuicocha, surtout que notre guide mentionne des possibilités d’attaques à main armée : on ne va pas s’y risquer seuls si peu de temps avant notre retour.
A 9h30 nous prenons le bus de retour sur Quito. En ce dimanche, la vieille ville est fermée aux voitures. C’est agréable de se promener dans toutes ces vieilles rues.
Nous suivons le parcours proposé par l’office du tourisme : le chemin des 7 croix, qui nous fait passer devant de nombreux édifices religieux, la Cathédrale, le Palais Présidentiel, l’Eglise de la Compagnie de Jésus,… Enfin nous visitons la maison de Maria Augusta Urrutia, une riche équatorienne ayant beaucoup fait pour les défavorisés de son pays. Nous faisons une pause thé dans l’un des cafés chics de la ville alors que la pluie fait son apparition.
Lundi 6 juin 2005
Nous prenons à 7h notre taxi pour l’aéroport : nous partons aux Galapagos ! Et
voici la carte pour mieux nous suivre.
Enregistrement sur le vol Aerogal de 9h15 et nous allons prendre notre petit-déjeuner.
Nous avons réservé une croisière de 5 jours sur un bateau de 16 passagers (Estrella del Mar II). On se demande comment sera notre groupe, nous qui généralement les fuyons !
A l’arrivée, nous nous acquittons des 100 US$ de droit d’entrée chacun et nous sommes accueillis par notre guide Mauricio : nous serons finalement 6 français, 2 allemands et 7 anglais.
Nous partons déjeuner dans un restaurant du petit port de l’île San Cristobal (sur laquelle nous avons atterri). Nous pouvons déjà observer nos premières otaries allongées sur les rochers. Il fait 25°C et l’humidité est importante. Nous passons l’après midi sur cette île : visite d’un centre de régénération de tortues terrestres géantes (ils prennent les œufs lorsqu’ils viennent d’être pondus et les remettent dans leur environnement naturel 5 ans plus tard, lorsque la taille atteinte par la tortue lui permet d’échapper à ses prédateurs : rats, chiens et chats).
Nous passons le reste de l’après-midi à observer les plantes : on ne retient bien sûr aucun nom en latin donné par le guide mais on comprend que beaucoup de plantes sont endémiques des Galapagos ! Puis nous partons observer les otaries sur la plage. On s’en approche, elles ne sont pas très peureuses mais mieux vaut s’écarter quand les mâles poussent leurs cris. On apprend la différence entre otaries et phoques : les premières ont développé l’équivalent de nos mains et avant bras, ont des membres arrières pour se déplacer et des oreilles ; tandis que les phoques n’ont que les « mains », pas de membres arrières et des ouïes seulement. Notre guide est passionnant. En plus il parle couramment français et peut nous traduire tous les noms d’animaux qu’on ne connaît pas en anglais.
Vers 18h nous embarquons sur notre bateau et prenons possession de notre cabine ; on fait connaissance avec l’équipage. Dîner succulent vers 19h qui nous change bien de nos petits restaurants pas chers.
Mardi 7 juin 2005
Lever à 6h30. Nous avons navigué toute la nuit jusqu’a l’île inhabitée Española. La mer était bien agitée et tous les deux sommes restés bien allongés sans bouger ! d’ailleurs, apparemment certains ont été malades toute la nuit.
Nous débarquons après le petit déjeuner sur la plage : on a quartier libre pour observer otaries, iguanes, crabes. On part observer les poissons avec masques et tubas. Le timing est serré : 1h30 par ci, 1h par là… On ne s’arrête jamais. A 11h nous partons en petit bateau autour du Rocher aux Tortues : palmes, masques et tubas… Nous ne verrons pas de tortues, mais le guide nous nomme tout ce qu’on voit sous l’eau : trompettes, cornettes, papillons, perroquets et bien d’autres encore qu’on a oubliés.
Le clou du spectacle c’est un requin à pointe blanche de 3 mètres posé au fond !
Pendant que nous déjeunons, le bateau navigue jusqu’à l’autre côté de l’île. Là, nous passons l’après-midi à observer les oiseaux : des milliers de fous à pattes bleues, frégates, albatros, pigeons des Galapagos, mouettes aux yeux rouges,… Certains en train de se faire la cour, d’autres de couver, d’autres de nourrir leur petit ou de plonger pour se nourrir de poissons. Le spectacle est impressionnant. On est à un mètre des oiseaux, ils ne bougent pas. D’après le guide c’est parce qu’ils n’ont jamais eu aucun prédateur sur cette île.
Mercredi 8 juin 2005
Nous avons navigué toute la nuit. Cette fois-ci nous avions tous les deux pris une pillule contre le mal de mer par sécurité : on a bien dormi (grâce à la pillule, on ne sait pas). Nous débarquons sur l’île de Isabela. Le temps est complètement bouché. Des pick-up nous prennent en charge et nous allons visiter un autre centre de tortues géantes…On ne retiendra pas le nom des différentes espèces. Leur population a largement diminué du temps des pirates qui s’en nourrissaient (les tortues peuvent tenir jusqu’à une année sans être nourries, pratique sur un bateau, et lorsqu’on leur coupe une patte elles continuent à vivre : pratique pour avoir de la viande fraîche en permanence). D’ailleurs encore aujourd’hui sur cette île où notre guide habite, certaines personnes les tuent pour les manger ; la lutte contre les braconniers est difficile.
Nous partons en direction du volcan Santo Thomas, on poursuit l’ascension à cheval puis à pied jusqu’au sommet. On contourne cet immense cratère (9 kilomètres de large, 10 de long). Dommage que la vue soit complètement bouchée ! On marche sur la lave de la dernière éruption de 1979. La descente se fera dans le brouillard.
On retrouve un peu de chaleur au niveau de la mer. Certains préfèrent rester dans l’unique village de l’île, nous préférons remonter dans le bateau. Un matelot nous emmène faire du snorkeling (masque tubas) : de l’eau on observe les pingouins sur les rochers, nous sommes à côté d’eux. Puis le matelot nous emmène dans une baie formée par la lave. De là, il nous dit d’aller voir les requins : nous partons dans le couloir d’eau de 2 mètres de large et 2 mètres de profondeur qu’il nous indique…On avance doucement et on tombe nez à nez avec 6 requins à pointe noire ! Ouah !!! c’est impressionnant. Nous sommes coincés dans cet étroit couloir. Pour tourner l’un des requins n’a même pas la place de le faire à plat, il fait une pirouette. On s’approche, l’un se sépare du groupe et part dans la direction d’où nous sommes venus. Cinq d’un côté, un de l’autre : on ne sait plus trop quoi faire car ils doivent se sentir coincés, et nous aussi ! On repart tout doucement vers le bateau en restant collés le long de la paroi pour les gêner le moins possible. Une fois sur le bateau, le matelot nous demande de garder le secret : il nous a emmenés dans un lieu complètement interdit ! On s’en doutait un peu.
Jeudi 9 juin 2005
Nous avons navigué jusqu’à l’île de Floreana où on fait escale pour la matinée Nous passons dans la Baie de la Poste : deux barils ont été installés par les norvégiens en 1793 pour faire partir le courrier par bateau en Europe. Aujourd’hui la tradition se perpétue : chacun y dépose une carte postale non timbrée et prend en charge une carte laissée ici à destination de son propre pays qu’il postera en arrivant. Cela fonctionne apparemment assez bien car les plus vieilles cartes postales laissées datent d’il y a à peine un an. Nous partons ensuite près d’une lagune : ici nous observons des dizaines de flamants roses. On ne se lasse pas du spectacle : leur chant, leur danse, leur salut avec les ailes, leur jeux de têtes, leur envol… Puis retour sur le bateau d’où nous partons faire du masque tuba. Le courant est trop fort, nous dérivons tous très vite sans avoir le temps d’observer les poissons (on verra juste une otarie passer rapidement entre nous).
Pendant le déjeuner et le début d’après midi le bateau fait route vers l’île de Santa Cruz. Quatre heures de navigation qui nous laissent le temps d’observer les oiseaux frégates qui suivent le bateau, les otaries et d’énormes tortues qui plongent à l’approche du bateau. Et nous verrons surtout un gros aileron… Tout le monde se demande ce que c’est, puis un énorme amas de bulles sous l’eau ; le capitaine sort de sa cabine pour nous dire qu’il s’agit d’une baleine… Mais on n’en verra pas plus.
Nous mettons pied à Santa Cruz. Ici il y a 20000 habitants. Passage rapide à La Poste pour tous (le timbre le plus cher de notre voyage : 2 US$). Nous partons voir des tubes de lave et d’immenses trous de lave formés par des écroulements. Il ne fait pas beau, il n’y a pas d’oiseaux à observer. On part ensuite au Centre Darwin dans lequel des chercheurs du monde entier viennent travailler. Nous profitons de notre temps libre pour se promener dans la ville (une succession de magasins de tee-shirts !) et sur le port où il y a énormément de bateaux. Sur les îles que nous avons visitées, nous étions à chaque fois au maximum quatre bateaux de 16 passagers car le Parc National contrôle tous les itinéraires (et limite le nombre de visiteurs par île pour ne pas trop déranger les animaux).
Nous dînons sur le bateau et y passons la soirée comme tous les soirs.
Vendredi 10 juin 2005
Dès 6h nous sommes en train d’observer les frégates et les fous à pattes bleues autour du Kicker Rock : ce qu’il reste d’un volcan effondré en pleine mer. Puis nous faisons route vers une plage où dorment quelques otaries. Nous plongeons du bateau avec palmes masques et tubas et pendant tout le temps que nous restons dans l’eau, elles viennent jouer avec nous : nous foncent dessus et nous évitent au dernier moment, se cachent derrière un rocher et ressurgissent, attendent qu’on les rejoigne sous l’eau, l’une d’elles tire sur la palme de Yann… De vraies joueuses ! Ce doit être les plus jeunes qui viennent vers nous. Elles nous doublent sous l’eau, font des pirouettes devant nous.
C’est malheureusement notre dernier jour ici. Le bateau nous dépose au port, nous prenons notre vol retour à 11h45 pour Guayaquil sur le continent d’où nous enchaînons avec cinq heures de bus pour Riobamba. Avant nous passons à l’agence Iberia pour décaler notre vol de retour en France au lundi 13 juin, arrivée 14 juin 17h20 à Paris.
Ces quelques jours de croisière auront été fantastiques : nulle part ailleurs nous n’avions vécu cela pendant notre voyage. Notre guide était passionnant et découvrir avec lui la vie de toutes ces bêtes de si près fut un régal !
Samedi 11 juin 2005
Nous sommes à Riobamba dans la Sierra, et il pleut ! Ca ne change pas de ce que nous avions connu avant de partir aux Galapagos. Nous profitons de la mauvaise météo pour lire, écrire notre carnet de route et le taper sur internet.
Dimanche 12 juin 2005
Nous avons rendez vous à 8h30 avec un taxi qui nous emmène au premier refuge du volcan Chimborazo. Quelle chance nous avons : pour la première fois depuis que nous sommes en Equateur nous apercevons le sommet du volcan !
Ca tombe bien car c’est aujourd'hui que nous y allons. Nous partons avec le taxi, on traverse des villages, des champs, des prés de vaches puis de lamas lorsqu’on monte. Le taxi nous arrête au premier refuge à 4800 mètres d’altitude. Nous poursuivons à pied jusqu’au second refuge à 5000m : on se dépêche avant que les nuages recouvrent le sommet ! Nous marchons dans la neige fraîchement tombée, le soleil brille... Qu’on est bien ici !
Nous redescendons vers 11h30 et rentrons avec notre taxi. Cette dernière matinée au grand air aura été sous le soleil. De retour à Riobamba nous déjeunons puis prenons un bus pour Quito. C’est notre dernier trajet en bus, nos derniers vendeurs hurlant dans le bus, notre dernière mauvaise sono à fond, notre dernier DVD d’un mauvais film américain ultra-violent ! On profite de la vue sur le volcan Cotopaxi qu’on n’avait pas pu voir à cause des nuages la dernière fois.
Nous arrivons à Quito à 18h, retrouvons notre hôtel et le sac qu’on y avait laissé.
Lundi 13 juin 2005
Dernière journée en Equateur et dernière journée de liberté !
Matinée tranquille passée dans le quartier de l’hôtel. On déjeune tôt et partons à l’aéroport pour 15h. Notre vol pour Madrid est prévu à 17h40, arrivée en Espagne à 13h45 le lendemain. Nous enchaînerons avec Madrid-Paris à 15h15, arrivée Paris Charles de Gaulle mardi 14 juin à 17h20.
Voilà, c'est fini !
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